lundi 28 juillet 2014

La vie tranquille

En 1995, j'avais 45 ans et je lisais Marguerite Duras. Entre autres.
Mais surtout Marguerite Duras à ce moment là de mon existence.
Quasi tous les livres de M Duras, avec un ineffable bonheur : c'était l'été, je me souviens et il faisait aussi chaud que dans "Les petits chevaux de Tarquinia".
J'avais une quarantaine difficile et Duras seyait à ce moment de ma vie.
Je ne retrouve plus dans ma bibliothèque tous les romans de Duras. sans doute en ai je prêtés qui naviguent Dieu sait où comme "Le marin de Gibraltar"?



Avant hier j'ai saisi au hasard  "La vie tranquille" dans ma bibliothèque et je l'ai savouré.



Duras ne se lit pas seulement, il se relit, plusieurs fois s'il le faut et il se savoure.
"La vie tranquille" semble avoir été écrit par une femme vieillissante, tous les thèmes existentiels y sont abordés, de façon grave et profonde sous une étrange écriture, faite de mots et phrases simples, voire dépouillés.
La mort, la vie, la souffrance, la désolation d'un avenir tout tracé, la vieillesse, le vieillissement, le temps qui s'enfuit, la solitude, l'ennui, les drames, thèmes récurrents chez Duras.
L'héroïne, Francine a 26 ans et déjà vit profondément tout cela; jusqu'au tréfonds de son corps et de son âme. Au milieu des drames qui jalonnent son jeune parcours en quelques semaines.
Mais...l'auteur a tout juste 30 ans, qui écrit cela !
Née le 4/4/14, elle meurt le 3/3/93.
Une toute jeune femme, qui ne connait pas le succès encore, qui a juste publié l'année précédente son chef d'oeuvre "Les impudents" pas encore reconnu et qui devra attendre 1950 pour connaître le succès avec un roman très autobiographique: "Un barrage contre le Pacifique" qui échappa de justesse au Goncourt.
Lequel Goncourt salua en 1984 "L'Amant".


Marguerite Duras , née de parents enseignants en Cochinchine (sud Viet Nam, delta du Mékong), est la 3eme enfant du couple après deux garçons.


Chaque personnage, sauf le père, peut être, très tôt disparu (la fillette a sept ans), compte absolument dans les romans, tous inspirés de son enfance et de sa vie. Ainsi que des relations familiales troubles et tourmentées.
Elle l'avoue elle même dans "l' Amant", le plus résolument autobiographique de ses ouvrages.
Son nom Donnadieu a été transformé en Duras, village de son père dans le Lot et Garonne.
Village que je connais et qui mérite le détour (y compris pour ses vins).




"La vie tranquille" est un roman où chaque mot, chaque phrase sont essentiels, lourds de sens, pesants, tout en véhiculant une poésie qui semblerait devoir alléger l'atmosphère...bien au contraire; les sons, les odeurs, les couleurs, les sensations de cette jeune fille sont aussi essentiels que les mots.
Lecteur, on se reconnaît, en maints endroits. On peut se révolter mais on se reconnaît. inévitablement, puisque c'est la vie même.







Dans "L'Amant", Marguerite Duras écrit: "


Ainsi que ce qui corrobore bien l'hypothèse d'éléments autobiographiques dans une oeuvre débutée voici  41 ans:


Marguerite Duras n'a pas écrit que des romans : scénariste, dialoguiste, réalisatrice, metteur en scène, -le tout de ses ouvrages- ,éditrice , sa vie fut aussi variée sur le plan littéraire que personnel.


L'alcool sera un des drames de sa vie.
Avant de mourir elle écrivait : "Ecrire, c'est tenter de savoir ce qu'on écrirait si on écrivait"....1993

Et aussi: " « C'est laisser le mot venir quand il vient, l'attraper comme il vient, à sa place de départ, ou ailleurs, quand il passe. Et vite, vite écrire, qu'on n'oublie pas comment c'est arrivé vers soi. J'ai appelé ça "littérature d'urgence". Je continue à avancer, je ne trahis pas l'ordre naturel de la phrase. C'est peut-être ça le plus difficile, de se laisser faire. Laisser souffler le vent du livre... »

Laure Adler -entre autres - a écrit sur marguerite Duras :






lundi 21 juillet 2014

Marcel

Marcel


Marcel existe vraiment. Je l’ai rencontré, je l’ai cotoyé.
Et perdu de vue.
Il ne se reconnaîtra pas car il ne lit pas mon blog.
Ça ne l’intéresse pas.
Marcel, vous l’avez toutes rencontré.
Pas celui – ci certes, mais un autre car des Marcel, il y en a partout.
Rubens (1577-1640)
Dans tous les pays, toutes les villes, tous les villages, toutes les rues,  pas dans toutes les maisons heureusement.

Marcel pourrait aussi être une Marcelle, car ce type de personnage peut être aussi femelle, pardon, féminin.
Disons que j’ai eu la chance de connaître un exemplaire masculin, ce qui me permet d’écrire ces lignes au masculin.
Jan Van Eyck (1385?-1441)
tableau de 1429
Tiens donc ! Y aurait-il dans ces spécimen plus de mâles que de femelles ?
Honnêtement je ne le pense pas.

Donc revenons à Marcel qui ne se reconnaîtra pas car il ne me lira pas et que même si quelqu’un lui montrait ces lignes il ne ferait pas de lien car il n’est pas comme ça LUI.

Marcel – celui là- est un homme d’âge moyen, intelligent la plupart du temps, cultivé, je ne le décrirai pas davantage, c’est une somme de qualités. Entourées d’une belle enveloppe, ce qui ne gâte rien, mais n’ajoute rien non plus.
 
Frans Hals(1580-)
Marcel ne vous écoute pas, ne vous entend pas.
Marcel s’écoute et s’entend.
Marcel ne vous regarde pas, il se regarde, jusqu’au nombril, même.
Parlez à Marcel de vos ennuis, de vos soucis, de vos inquiétudes, il semble vous écouter et soudain place une phrase qui n’a rien mais ABSOLUMENT RIEN à voir avec ce que vous êtes en train de lui dire.

Alexa Maede contemporaine
peint sur des modèles vivants

Vous laissant pantoise, outrée, désarçonnée si vous n’avez jamais eu affaire à un pareil spécimen ou révoltée si vous pouviez vous attendre à autre chose.
Et comment vous coupe t’il la parole ? En parlant de lui, ou bien en vous racontant une anecdote futile bien loin de votre état d’esprit, vous qui lui racontez vos soucis, vos ennuis, vos inquiétudes.
Elles l’insupportent, elles ne sont pas siennes.
Alors racontez lui vos joies, vos exaltations, vos enthousiasmes !
Résultat garanti ! « il semble vous écouter et soudain place une phrase qui n’a rien mais ABSOLUMENT RIEN à voir avec ce que vous êtes en train de lui dire. » (c’est un copié collé de ce que j’ai écrit plus haut)
Je pourrais réécrire le paragraphe mais c’est inutile, relisez plus haut.
 
Inconnu : faux Van Gogh
Bref de quoi peut on parler avec Marcel ???
Mais de ce qui l’intéresse, le passionne, le touche, l’interpelle, …enfin DE LUI, PARDI !!!
Et dans la foulée de ce qui le met en valeur. Logique non, c’est un nombriliste doublé d’un narcissique. Je ne parle pas de pervers ça c’est un autre personnage.
Mais on peut avoir les deux en un pour le même prix comme chez L…I…A…N… et autres supermarchés de toutes les régions.
 
Lucian Freud (neveu de...)
1922-2011
Tiens, prenons le problème à l’envers.
Ça j’ai connu aussi avec Marcel.
Marcel a un souci, un ennui, une inquiétude (au pluriel, suis je sotte) et une joie, un bonheur, un enthousiasme (plutôt au singulier, il ne transmet fidèlement par les ondes que ses emmerdes), et bien, vous AVEZ DEVOIR d’être toute ouïe, toute commisération, toute inquiétude, peine, empathie confondues.
Dieu garde que vous lanciez une phrase incongrue ! Du genre des siennes si vous voyez ce que je veux dire !
Vous avez DEVOIR IMMEDIAT d’écouter, d’entendre, de compatir, de courir en brandissant la solution à bout de bras comme un flambeau au relais 4x100m.

Allons, rions, ce personnage n’existe pas.
C’était juste un jeu, une ironie de mauvais goût et pas de bon aloi.
Vous n’avez jamais rencontré, ne rencontrerez jamais et moi non plus pareil mâle ou telle femelle.

Franc Ravel (contemporain)

Et je ne l’ai jamais rencontré non plus.

Vous me croyez n’est ce pas ?



Homme au téléphone
Chris Haldeisen
(contemporain)
(Un sujet ça aussi...l'homme au téléphone)



lundi 14 juillet 2014

Il a mis les voiles...ce matin.

Ce 14 juillet 2014, au matin, le Belem a mis les voiles, il a quitté le port de Port Vendres, direction Malaga en Espagne.

J'ai pris la route pour aller le contempler de haut, depuis la route du cap Béar.
Le Bélem a 116 ans et une majestueuse histoire.

Port Vendres (66)







Que je vais vous conter au fil des images de ce départ.
Le 23 décembre 1895, un navire était commandé aux chantiers de Nantes pour le transport de cacao (chocolat Meunier) : un navire voulu élégant, solide, à coque d'acier, long de 48m, large de 8.8 m, un solide trois mâts.
9 h 50 : départ de Port Vendres



Le fleuron de l'armateur Crouan. Baptisé Belem du nom du port du Brésil où les Crouan avaient un comptoir commercial; sa proue devait porter la devise "Ordem e progresso", devise du Brésil.
6 mois après, le 10 juin 1896, le navire était construit. et lancé.
Le Belem






Il connut une bien curieuse carrière. Pleine de péripéties.
Dès son lancement, au Brésil, un incendie le dévasta  et 115 mules périrent dans sa coque.
Relevé de ses cendres, il échappa de justesse à l'éruption de la Montagne Pelée, en Martinique, car ne trouvant pas de place à quai, le capitaine furieux dut accoster ailleurs.Ce 8 mai 1902, une éruption détruisit en 90 secondes la ville de 300 000 habitants et tous les navires à quai.
Le Belem sillonna les mers pour des voyages commerciaux qui duraient 6 mois, avec 13 hommes d'équipage  jusqu'à la veille de la guerre de 1914 où il partit vers un ailleurs et une autre vie.



Une carrière de luxe anglais débuta : le Duc de Westminster acheta le navire, le fit aménager luxueusement et  il devint navire de croisière pouvant transporter 40 personnes , équipage compris.
Ceci de 1914 à 1921 où le brasseur Guiness, le voulut à tout prix. Pas facile avec le Duc de Westminster mais Guiness réussit à l'acquérir.renommé "Fantôme II", jusqu'en 1939, il resta navire de luxe : tour du monde par le Canal de Panama, glaces du Spitzberg, voyages en Europe, à Montréal, présent au couronnement de Geoges V. Il faillit périr au Japon lors du tremblement de terre de Yokohama mais échappa à la 2nde guerre mondiale, désarmé et remisé dans l'île de Wight. Il fut en partie détruit par un bombardement car il abrita le QG des Forces Françaises Libres.


Puis il sombra...dans l'oubli.
Jusqu'en 1951.
A cette époque, mis en vente, il débuta une carrière italienne dans les chantiers de Venise : navire école. Bien des péripéties plus tard, ce navire rebaptisé le "Giorgio Cini" devait être relooké pour être mis à la vente, faute de moyens financiers pour l'entretenir; c'était en 1979.
Pavillon Caisse d' Epargne
Un français, le Dr Gosse, le visitant, à Venise, aperçut des traces de son ancien nom et de retour en France retourna ciel et terre afin que le navire retrouve sa mer d'origine, son nom, sa patrie; racheté par la Caisse d' Epargne, le Belem retrouva ses origines. Qu'il n'a plus quittées jusqu'à ce jour.

Entouré d'une flottille  de petits bateaux comme des dauphins

La petite barque catalane s'époumone à suivre


La Caisse d' Epargne créa "la fondation Belem" qui eut pour but sa réhabilitation et après passage dans les chantiers de Brest, il devint navire école. Les travaux durèrent longtemps, le navire devint musée au pied de la Tour Eiffel et les fonds collectés servirent à sa mise en valeur

En 1984, il était classé au Patrimoine Mondial.


Depuis...
Il fit la traversée pour le centenaire de la Statue de la Liberté à New York,son aînée de 10 ans, en 1986.
Il remplit sa mission de navire école, puis au cours de toutes ces dernières années, il remplit différentes missions : événements nautiques, école, croisières, il a une existence très remplie et une mission d'Ambassadeur
de la Marine. 



Un prestige alors qu'il vient de fêter ses 116 ans.






C'est un petit point perdu au large du Cap Béar qui file dans la Grande Bleue, vers Malaga, 
sous la tramontane
En ce 14 juillet 2014.
Il est 10 heures 31




Quelques chiffres :






Longueur 58 mètres
Largeur 8,40 mètres
Hauteur du grand mât: 34 m
Voiles :22
Voilure 1200 m2
Vitesse 17 km/h
Equipage 13 hommes
Stagiaires 48







dimanche 6 juillet 2014

Elle s'appelait Mandarine


Je l’appelais Mandoue, c’était ma maman douce.
Une chatte écaille de tortue, ma chatte.



Mandarine était fille d’une chatte sauvage, Maman Teigne, une mère courage qui élevait ses petits dans la rue mais aussi dans la crainte des humains.
Farouche, sauvage, altière, excellente mère, elle amena une portée de trois petites femelles dans un garage nous appartenant, jadis.
Ces trois chatonnes, nous les nourrissions avec leur mère et elles finirent par vivre chez nous, sauvageonnes jusqu’au bout des griffes.
Blanche vit toujours , elle fut la première à se laisser apprivoiser.
Orange disparut très vite vraisemblablement tuée par un chien.
Mandarine était une petite femelle ainsi nommée car cette écaille de tortue avait le nez partagé en deux, un côté couleur mandarine.
C’était une petite femelle obéissant à maman Teigne ; elle fut très longue à se laisser apprivoiser contrairement à Blanche.
Une boule de poils hérissés, craintive et curieuse à la fois.
J’optai pour la manière forte, avec des gants en cuir je l’attrapais pour  l’obliger à s’habituer à moi, à mon contact, à mon odeur.
La manière fut payante, elle s’attacha à moi de façon viscérale.
Elle me confiait ses peurs, ses douleurs, ses terreurs.


Accidentée elle se réfugia en sanglotant comme un enfant dans mes bras.
Une profonde relation s’instaura entre nous.
Lorsque son sternum accidenté la faisait trop souffrir, elle venait le poser la nuit dans ma main gauche car elle savait –comment ?- que cette main seule soulage les douleurs.
Elle partagea ma vie de femme seule pendant 5 ans.
Je lui confiais mes peines, mes chagrins, mes larmes, et elle m’écoutait, elle me laissait poser la tête sur sa fourrure  et glissait, la nuit, une patte dans ma main.
Mandarine ne savait pas miauler.
Elle avait une voix cassée, éraillée et au lieu du traditionnel « miaou », elle émettait un « ajjiii » étonnant, un peu sifflé.
Cependant un jour je lui dis ; « Et tu ne sais même pas miauler ! »
Ce à quoi elle répondit par l’unique « miaou » bien articulé de son existence.
Le soir, quand j’étais au lit, elle arrivait et me demandait de sa voix cassée : « Ajjiii ?…je peux ? » ; elle ne montait sur mon lit que si je disais oui. Et c’était toujours oui.


Mandarine était obéissante, comme avec maman Teigne : elle m’écoutait, cherchait toujours l’approbation et ses grands yeux dorés, toujours inquiets, essayaient de lire , de deviner ce que j’espérais.
Elle régnait sur la maisonnée, c’était le chef de meute (la meute était alors importante) et je faisais partie de la meute.
Si je grondais un chat, elle m’écoutait et gratifiait le récalcitrant au passage d’une bonne paire de claques, se tournant ensuite vers moi avec un hochement de tête, l’air de dire « Ma pauvre tu ne sais pas y faire ! »




D’ailleurs je lui demandais conseil !
Quand je partais en week end je lui confiais la maison : «  Mandoue, tu gardes la maison et le jardin et les petits ». Et elle gardait.






Un jour d’août 2012, en rentrant de vacances, Mandoue ne m’attendait pas…Ni le lendemain matin..
Je l’appelai, la cherchai, inquiète, puis soudain, un flash traversa mon esprit, me disant où elle était.
Une canalisation traversait la route, Mandoue, heurtée par une voiture gisait dans cette canalisation sous terre.
Il fallut la lance à incendie pour dégager un corps informe que je ne sus reconnaître.
Longtemps, ce manque d’identification me maintint dans le déni et la nuit, je rêvais qu’elle revenait, validant ainsi mon refus de la voir morte..
Malgré la petite tombe enfouie dans les fleurs de mon jardin.











Mandarine reste un profond manque dans ma vie.
Une absence jamais comblée…






Il me manque ma maman douce, celle qui comprenait sans mots.





Parfois, encore, je crois voir étinceler deux yeux dans la nuit noire 
du jardin...





Pour terminer avec mes histoires félines, je vous renvoie si cela vous plait de « lire chat » à trois billets précédents racontant la vie et le départ de mes chats


Pléthore : le rouquin


Petit Grain : le siamois



 Basile et Marcus….

http://balades-lison.blogspot.fr/2014/02/basile-et-marcus.html


samedi 5 juillet 2014

La Tribu du Sujet


A surtout ne pas lire si vous n'aimez pas les chats...


C'est nous ! Les six chats de la maison de Dame Lison, 
notre humaine copieuse :-)))

ET oui, elle a copié le nom de la petite dernière...
En janvier 2014, le 25, elle nous a fait adhérer au Kali's club (clic), chez Dame Kali, la chatte écrivaine de Norma C.
Alors voici ce qu'elle a écrit à Dame Kali, nous concernant. On étoffe juste un peu la première version.
Ainsi vous, ses fidèles lectrices (lecteurs ?) vous nous connaîtrez aussi car vous ne connaissez que cette peste de Lison.

"Bonjour, Dame Kali, nous sommes 6 et nous vivons dans un petit village du sud de la France.
Nous habitons une grande maison avec jardin ce qui nous permet, l'été, une grande liberté et l'hiver, le confort du feu de bois. Nous vivons avec notre humaine mais notre humain (du moins l'humain de certains d'entre nous) vient régulièrement nous voir et c'est lui qui s'occupe de nous quand notre Humaine s'en va crapahuter en montagne. Elle aussi s'occupe des siens, mais il en a davantage : avec les "invités", une bonne quinzaine...

Alors nous voici :

Je suis Blanche, oui, comme mon nom ne l'indique pas, je suis blanc cassé -mais TRES cassé- de noir ! J'ai une tache blanche sur le ventre. Je suis l'aînée et j'ai 12 ans. je vadrouille beaucoup dans les vignes autour du village et quand mon humaine en a marre de mon absence, elle vient me chercher en voiture la nuit et hop ! J'ai le taxi pour le retour !









 Moi, c'est Blizzard: je m'appelle ainsi parce que je suis tout blanc comme la banquise, aux yeux bleus comme de la glace, mais je me tiens au chaud toute la journée et je ne fonds que devant mon Humaine. Je dors avec elle toutes les nuits, parfois je mets ma patte dans sa main et je ne tolère personne contre elle; l'intrus prend un sérieux coup de poing! Même ma soeur n'a pas droit! Non mais...

Quand j'étais petit elle disait que j'avais l'air d'un "petit propriétaire satisfait" :-)))




Moi, Syrah, je suis la soeur de Blanche et de Blizzard, mon nom est celui d'un cépage noir qui donne un très bon vin; mes deux frères morts s'appelaient Muscat et Petit Grain (clic) , des cépages,aussi. Blizzard et moi nous sommes toujours aux bras l'un de l'autre, le Ying et le Yang.
Elle me confie la maison quand elle part et je garde bien; elle est fière de moi. Quand ma soeur Mandarine, la chef de meute est morte,,j'ai fait une grosse dépression. Mon humaine ne savait plus quoi faire puis elle m'a donné une grande responsabilité : garder la maison. Cela m'a redonné du" poil de la bête"...(Tiens pourquoi elle dit ça ??).
















Je m'appelle Farine parce que mon poil noir est saupoudré de blanc. Mon humaine dit que je suis gentille, sociable (trop !) mais pas très futée. C'est vrai que je ne comprends pas vite ...mais elle m'aime comme je suis. Des fois je l'énerve. Mais elle a réussi à m'apprendre beaucoup de choses.
J'ai toujours faim , FAIM...FAIM


Moi, Mathurin, je suis arrivé un jour, tout sale, et je l'ai choisie, elle, mon humaine. Elle aimerait savoir d'où je viens mais je ne sais pas lui dire. Elle a compris, malgré mes yeux qui louchent, la supplication de mon regard pour l'adopter; alors elle a dit oui et depuis, Elle, c'est MON chat! On s'adore. Elle a réussi à calmer ma violence et mon agressivité qui ont peut être fait qu'avant, on s'est débarrassé de moi. Je suis le plus gros et j'ai toujours un pelage impeccablement blanc.
Je la regarde avec adoration et je ne la quitte guère, surtout à l'ordinateur
Au début je l'accompagnais même dans ses vignes.



Je veux ressembler au fond d'écran : j'y arrive, non ?
Quant à moi, vous me connaissez ? Je suis partout sur ses blogs. Je suis l'enfant gâtée pourrie, je n'en fais qu'à ma tête, elle m'emmène partout...si je veux ! Et elle m'a aménagé mon panier, pas comme son "camping car" mais elle a découpé le grillage pour que je ne sois pas comme une femme Afgahane, dit elle.


Original comme recette, non ?